Infrastructures : les entreprises chinoises veulent imposer leurs normes en Afrique

De l’écartement des voies de chemin de fer à l’épaisseur du bitume, qu’elles jugent trop importante dans les normes françaises, les entreprises chinoises comme CHEC font de l’adoption de leurs normes un vrai cheval de bataille.

Xi Jimping lors de la cérémonie d’ouverture du Forum pour la Coopération Chine-Afrique, à Johannesburg, le 4 décembre 2015. © AP/SIPA

Xi Jimping lors de la cérémonie d’ouverture du Forum pour la Coopération Chine-Afrique, à Johannesburg, le 4 décembre 2015. © AP/SIPA

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 31 octobre 2017 Lecture : 0 minute.

« Je considère que l’exportation des normes chinoises est une manifestation importante de la puissance de notre pays. […] Nos entreprises devraient désormais s’ouvrir et coopérer avec des cabinets de conseil internationaux influents pour répandre leurs normes sur toute la planète », déclare même Xu Huajiang, patron du bureau camerounais de CHEC, dans un entretien traduit par le sinologue Thierry Pairault.

« Le montant de la phase 1 du port de Kribi s’est élevé à 497 millions de dollars (422 millions d’euros), le coût de tous les équipements n’a été que de 1 million de dollars, ils ont tous été fabriqués aux normes chinoises, c’est un profit commercial considérable pour notre pays » poursuit le dirigeant.

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