Sortie du pétrole : les défis de Gabon Oil Company

Gabon Oil Company (GOC) a opéré un profond changement de stratégie ces derniers mois.

Des employés de GOC sur le champ d’Obangue. © GOC

Des employés de GOC sur le champ d’Obangue. © GOC

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Publié le 13 novembre 2017 Lecture : 1 minute.

Le français Total et le néerlandais Shell se partagent 60% de la production de pétrole gabonaise © Archive Panos-Rea
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Le Gabon peut-il se passer du pétrole ?

Touché de plein fouet par la chute des cours de l’or noir, le Gabon s’évertue à diversifier son économie. Si les raisons d’être optimiste sont nombreuses, le chemin pour sortir du marasme s’annonce encore long.

Sommaire

Créée en 2011, « pour renforcer le rôle de l’État dans le domaine stratégique des hydrocarbures », la Gabon Oil Company, société nationale s’était d’abord concentrée sur l’amont pétrolier, osant même se lancer dans l’exploitation des champs de Remboué et de Mboumba. Avant de revoir sa copie en 2016.

À contre-courant de son prédécesseur, Arnaud Calixte Engandji-Alandji, administrateur-directeur général de la compagnie, privilégie les actifs non opérés. Sous son impulsion, GOC partage les risques avec le canadien Touchstone Oil & Gas à Remboué et le russe Zarubezhneft à Mboumba. Le groupe se lance également dans la commercialisation et la distribution des produits raffinés.

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Diversification économique

S’inspirant des grands groupes japonais d’après-guerre, Arnaud Calixte Engandji-Alandji veut aussi faire de GOC l’un des principaux outils de la diversification économique du Gabon. Carburant de l’émergence du Gabon, le pétrole doit alimenter les secteurs en difficulté. Et GOC regarde avec insistance vers l’immobilier, l’agriculture et surtout les énergies renouvelables.

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