Gabon : le manganèse retrouve bonne mine

Le bal des prétendants fait rage autour des mines de manganèse au Gabon. Cette richesse des sols attire les entreprises, qui se sont multipliées sur le terrain depuis 2010.

Comilog, la filiale d’Eramet active au Gabon, est le deuxième producteur mondial de manganèse. © Tiphaine St-Criq/JA

Comilog, la filiale d’Eramet active au Gabon, est le deuxième producteur mondial de manganèse. © Tiphaine St-Criq/JA

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Publié le 13 novembre 2017 Lecture : 1 minute.

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Le Gabon peut-il se passer du pétrole ?

Touché de plein fouet par la chute des cours de l’or noir, le Gabon s’évertue à diversifier son économie. Si les raisons d’être optimiste sont nombreuses, le chemin pour sortir du marasme s’annonce encore long.

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Le Gabon abrite de vastes gisements de manganèse, dont il est le deuxième producteur africain. Jusqu’en 2010, seule la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du français Eramet, opérait dans ce secteur. Mais, bien décidé à développer la filière, le gouvernement a attiré de nouveaux acteurs dans ce secteur clé pour la diversification économique du pays.

Depuis 2012, la Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huazhou (CICMHZ) produit du minerai extrait du site de Ndjolé, dont les réserves sont estimées à 30 millions de tonnes. Elle a été rejointe par la société Nouvelle Gabon Mining (NGM), filiale du groupe indien Coalsale, détenue à hauteur de 10 % par le gouvernement gabonais, qui a démarré la production du gisement de Biniomi en 2016.

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NGM a également inauguré, l’année suivante, une usine d’enrichissement du minerai. La deuxième, après celle ouverte à Moanda en 2015 par la Comilog

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