Belgafrique : les différentes lignes éditoriales de la presse belge sur la RDC
Dans le petit milieu journalistique belge, plusieurs figures couvrant l’actualité de la RDC exercent une réelle influence dans le pays.
Belgique – RDC : que reste-t-il de la Belgafrique ?
Plus d’un demi siècle après l’indépendance, les liens entre la RDC et l’ancien colonisateur sont complexes et les relations parfois tumultueuses. Le point sur ce qu’il reste encore de la «Belgafrique ».
C’est notamment le cas de Colette Braeckman, qui continue d’écrire pour le quotidien Le Soir, et du cinéaste Thierry Michel, auteur de nombreux documentaires sur le Congo, dont le fameux Mobutu, roi du Zaïre (1999).
Ils ont collaboré pour L’Homme qui répare les femmes (2015) sur le Dr Denis Mukwege. Mais ils sont en froid depuis la sortie du film : Braeckman a notamment reproché à Michel d’avoir cherché à provoquer les autorités congolaises, au point de le faire censurer sur leur territoire. Ils ont, en réalité, une conception différente de leur rôle.
Colette Braeckman, qui a de très nombreux contacts sur place, y compris côté gouvernemental, conserve son accès au pays. Thierry Michel estime lui que son devoir est de se battre par tous les moyens contre le régime, devenu une « dictature ». Pendant un quart de siècle, de 1990 à 2015, il a parcouru le Zaïre de Mobutu et la RD Congo des Kabila, réalisant dix films, désormais rangés dans un livre-coffret paru en 2016.
Marie-France Cros est une autre plume bien connue de la RD Congo, même si elle est responsable de la couverture de toute l’Afrique pour La Libre Belgique. Son collègue Hubert Leclerc dirige lui La Libre Afrique, déclinaison internet du journal à destination du continent, et lancé en mai 2017. Un site particulièrement véhément contre Joseph Kabila.
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