Télécom : la bataille sino-coréenne s’intensifie au Maroc
Vivo s’apprête à lancer une offensive contre le géant Samsung, qui est fermement implanté en Afrique.
La bataille africaine des géants des télécoms
Du côté des opérateurs, le géant sud-africain Vodacom grignote des parts de marché en Afrique de l’Est. Chez les fabricants, la bataille se joue plutôt entre entreprises asiatiques, le chinois Transsion s’employant à détrôner le coréen Samsung, notamment au Maroc.
En 2011, c’est avec 2 000 euros et un diplôme en marketing en poche que le Franco-Marocain Mounir Boukali, aujourd’hui âgé de 33 ans, arrive à Shenzhen. Après plusieurs stages, il est le premier étranger à être embauché par Transsion. Des relations publiques au marketing digital d’Afmobi, la filiale chargée des applications, Mounir Boukali y occupe différents postes.
Il vit la période où Transsion entame sa transition du téléphone basique vers le smartphone. Sa mission : améliorer l’image du fabricant en Afrique, souvent associé aux produits chinois de mauvaise facture.
C’est en août de cette année qu’il rejoint le numéro trois chinois, Vivo, filiale de BBK Electronics, également maison mère du numéro un, Oppo. Il a installé un bureau au Maroc en septembre, qui sera opérationnel dès 2018. C’est depuis le Maroc que Vivo entend attaquer Samsung en Afrique. Dans le royaume, Samsung détient 70 % de part de marché.
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