Burkina Faso : François Compaoré irrite Kaboré

Inculpé d’« incitation à assassinat » dans l’affaire Norbert Zongo et visé par un mandat d’arrêt international émis en mai par la justice burkinabè, François Compaoré a été entendu par la justice française le 30 octobre à Paris.

Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré lors d’un sommet à Yamoussoukro le 29 juillet 2016. © AFP/Issouf Sanogo

Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré lors d’un sommet à Yamoussoukro le 29 juillet 2016. © AFP/Issouf Sanogo

Publié le 8 novembre 2017 Lecture : 1 minute.

Ressorti libre, mais soumis à des restrictions de voyage (ses passeports lui ont été retirés et il doit demander l’autorisation du procureur pour quitter le territoire français), il attend de savoir s’il sera extradé vers le Burkina.

S’il a pu voyager entre la France et la Côte d’Ivoire pendant six mois sans être inquiété, c’est notamment en raison des lenteurs administratives inhérentes à ce type de procédure.

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François Compaoré souhaite « rester à paris »

Plusieurs confidents de Roch Marc Christian Kaboré affirment que le chef de l’État a peu apprécié les propos tenus par le frère cadet de Blaise Compaoré dans son interview à Jeune Afrique, fin septembre, et qu’il aurait demandé que le nécessaire soit fait pour accélérer l’application de ce mandat d’arrêt.

À en croire son entourage, François Compaoré envisage « très sereinement » la suite de la procédure et souhaite « rester à Paris [où il vit] jusqu’au verdict pour montrer qu’il n’a rien à se reprocher » dans l’affaire Zongo.

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