Côte d’Ivoire : Aboudramane Sangaré, fidèle à Gbagbo jusque dans la culpabilité
Arrivé à la résidence présidentielle en mars 2011, en compagnie de sa propre mère, vieille et malade, Aboudramane Sangaré était le principal conseiller de Laurent Gbagbo lors de la crise postélectorale.
![Aboudramane Sangaré. © Capture d’écran / YouTube](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/11/21/sangare.jpg)
Aboudramane Sangaré. © Capture d’écran / YouTube
Il s’est fermement opposé à toute solution qui ne prenait pas en compte le maintien au pouvoir du président, pourtant défait dans les urnes par Alassane Ouattara. « Je ne pouvais pas être ailleurs, au moment où on était en train de bombarder Laurent Gbagbo, se justifie-t-il. Ce n’était pas un acte de bravoure, cela allait de soi. Il fallait que je sois à la résidence à côté de lui, pour voir ce qui allait se passer. »
Mais Sangaré ne s’est pas contenté de « voir », il a pesé sur la suite des événements. Il le reconnaît lui-même, en des termes clairs : « Nous avons eu des débats avec le président Gbagbo et nous sommes tombés d’accord. S’il y avait des coupables, nous étions tous coupables, nous étions ses premiers collaborateurs. »
Une position extrémiste qui a poussé d’éminents cadres comme Mamadou Koulibaly, ex-président de l’Assemblée nationale, à claquer la porte du FPI, estimant que Gbagbo et sa garde politique s’étaient « entêté[s] au-delà de l’irrationnel ».
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