Littérature : « Un silence de mort », une fiction dans les tréfonds du Cap

À la suite de la découverte de deux corps d’adolescents blancs dans la banlieue du Cap, le colonel Vaughn de Vries, policier en instance de divorce et porté sur la bouteille, reprend une enquête sur une affaire qu’il n’a pu élucider sept ans plus tôt.

Un silence de mort, de Paul Mendelson, traduit de l’anglais par Paul Dott, éditions du Masque, 432 pages, 22 euros

Un silence de mort, de Paul Mendelson, traduit de l’anglais par Paul Dott, éditions du Masque, 432 pages, 22 euros

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 17 novembre 2017 Lecture : 1 minute.

Et qui n’a cessé de l’obséder depuis : l’enlèvement en plein jour, lors de la fête de la police, de trois garçons. De nouveaux indices apparaissent, de Vries l’officier blanc et son acolyte Don February, l’adjudant noir, rencontrent tour à tour les différents protagonistes de l’affaire – exécrables pour la plupart – et tirent peu à peu le fil qui les conduit à un suspect bénéficiant de complicités haut placées. Mais on leur met des bâtons dans les roues, au sein d’une police sud-africaine en proie à des luttes de pouvoir aux accents raciaux, auxquelles, même s’ils s’en défendent, ils sont tous deux sensibles.

Tiraillé entre sa fidélité à son chef, dernier haut gradé blanc de la région qui ne veut pas faire de vagues, et son besoin impérieux de résoudre l’affaire, de Vries comprend qu’on va étouffer son enquête. Reste une solution pour que justice soit rendue : s’en charger soi-même.

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Chroniqueur au Financial Times

Avec Un silence de mort, le britannique Paul Mendelson, chroniqueur au Financial Times, signe à 52 ans un premier roman réussi qui plaira aux aficionados de Deon Meyer, pour les pérégrinations dans l’arrière-cour crasseuse du Cap, tout comme à ceux de Fred Vargas, pour le côté brumeux et perspicace de l’enquêteur principal.

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