Pneumatiques : pas d’usine en vue au sud du sahara

Si 15 % du caoutchouc utilisé par Michelin vient d’Afrique de l’ouest, l’heure n’est pas à la transformation locale.

La route vers Erfoud dans le Sud du Maroc en juin 2013. © Giovanna Dell’Orto/AP/SIPA

La route vers Erfoud dans le Sud du Maroc en juin 2013. © Giovanna Dell’Orto/AP/SIPA

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 21 novembre 2017 Lecture : 1 minute.

Les pneus de marque neufs s’écoulent difficilement sur le marché. © Daniel Born/The Times/Gallo Images/Getty Images
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Pneumatiques : un marché sous pression

Confrontés à la concurrence de plus en plus rude des entreprises asiatiques, les acteurs historiques du secteur des pneumatiques peinent à revoir leur stratégie. Quant aux réparateurs automobiles, ils tentent de se faire une place dans un marché traditionnellement dominé par l’informel.

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Actionnaire depuis juin avec l’ivoirien Sifca de 100 % (contre 23,8 % auparavant) de la Société internationale de plantations d’hévéas (SIPH), Michelin s’approvisionne en caoutchouc à 15 % dans des pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale comme la Côte d’Ivoire, le Liberia, le Nigeria, le Cameroun et le Gabon.

Mais approvisionnement ne signifie pas production. Il n’est pas encore question pour les manufacturiers d’implanter une production de pneumatiques en Afrique de l’Ouest. « Pour les grands groupes de pneumatiques, le nombre de voitures neuves vendues en Afrique reste extrêmement modeste, rappelle Gaëtan Toulemonde, analyste du secteur automobile à la Deutsche Bank. Sur 90 millions de voitures neuves vendues dans le monde, 1,3 million l’ont été en Afrique et 500 000 au Maghreb, ce qui n’est encore qu’une goutte d’eau à l’échelle mondiale. »

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