Bombardement de Bouaké : bientôt un procès à Paris ?

Chargée de l’enquête française sur le bombardement de Bouaké, qui fit 10 morts et 33 blessés en novembre 2004, la juge d’instruction Sabine Khéris a clos fin septembre l’instruction ouverte il y a douze ans.

Un des Sukhoi-25 détruits par les Français en représailles au bombardement de Bouaké. © PASCAL GUYOT/AFP

Un des Sukhoi-25 détruits par les Français en représailles au bombardement de Bouaké. © PASCAL GUYOT/AFP

Publié le 22 novembre 2017 Lecture : 1 minute.

Cette décision pourrait déboucher sur un procès par contumace des pilotes biélorusses devant la cour d’assises de Paris. « Il faut que le procureur général émette un réquisitoire définitif et qu’une nouvelle ordonnance de renvoi soit prise. Ce qui pourrait prendre des années », précise Me Jean Balan, l’avocat des parties civiles. Fin octobre, ce dernier a envoyé un long courrier aux parlementaires français pour attirer leur attention sur ce qu’il estime être une « manipulation française ».

Cour de justice de la République

Me Balan espère ainsi pousser Jean-Claude Marin, le procureur général près la Cour de cassation, à se prononcer sur la demande de renvoi devant la Cour de justice de la République des anciens ministres Michèle Alliot-Marie (Défense), Dominique de Villepin (Intérieur) et Michel Barnier (Affaires étrangères), en fonction au moment des faits et soupçonnés d’entrave à l’enquête. Une demande restée sans réponse depuis février 2016.

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