Sénégal : Khalifa Sall et les frondeurs du PS sur la sellette
Évoquée depuis des mois à Dakar, l’hypothèse d’une exclusion de Khalifa Sall et des frondeurs du PS a été relancée, le 14 octobre, par un communiqué du secrétariat exécutif national du parti.
Ce texte indique que ces derniers – sans toutefois les nommer – se sont « auto-exclus » en raison de leurs « actes de défiance notoire portant gravement atteinte à l’image, à l’unité et aux intérêts » du Parti socialiste. D’après Abdoulaye Vilane, député de la majorité présidentielle et porte-parole du PS, le bureau politique se réunira « dans les semaines à venir » pour se pencher sur le sujet.
Face à ces menaces de plus en plus concrètes, le maire de Dakar et ses fidèles ne se montrent guère intimidés et n’ont visiblement aucune intention de quitter un parti auquel ils se disent viscéralement attachés. « Le PS n’est pas la propriété de M. Ousmane Tanor Dieng. Il ne peut pas décider d’exclure quelqu’un comme bon lui semble. Il y a un processus et des règles à respecter », dénonce Barthélémy Dias, le maire de Mermoz-Sacré-Cœur.
Décidé à mener la contre-attaque sur le front judiciaire, il a désormais l’intention, avec plusieurs autres responsables du PS, de déposer plainte contre le secrétaire général pour non-respect des statuts internes du parti.
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