En Tunisie, de grandes ambitions à l’abandon

L’absence d’échanges entre les ports maghrébins a poussé la Tunisie a faire des choix stratégiques drastiques, et à abandonner le projet de grand port en eau profonde qui avait émergé sous l’ère Ben Ali.

Vue aérienne du port de Ghar El Melh, en Tunisie. © Flickr / Creative Commons / GharElMelh PhotoCitizen59

Vue aérienne du port de Ghar El Melh, en Tunisie. © Flickr / Creative Commons / GharElMelh PhotoCitizen59

Publié le 7 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

Deux Marocains devant le port Tanger Med après son inauguration en 2007. (photo d’illustration) © Abdeljalil Bounhar/AP/SIPA
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C’est un handicap à leur développement portuaire : les trois pays du Maghreb n’échangent quasi rien entre eux, à part quelques marchandises pour l’Algérie qui passent par la Tunisie. Les navires de lignes régulières ne font pas de desserte commune des trois pays, comme en Méditerranée orientale.

Une autoroute de la mer entre la Tunisie et l’Italie

La Tunisie, sorte d’excroissance économique de l’Europe en matière de sous-traitance, a donc exclusivement misé sur le roulier (navires qui peuvent charger entre autres des véhicules), abandonnant son projet de grand port en eau profonde de l’époque Ben Ali.

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Une véritable autoroute de la mer fonctionne vers l’Italie et Marseille, avec une bonne fréquence. Le conteneur est sous-développé, et la manutention, à Radès, le port de Tunis, est de qualité assez médiocre.

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