En Tunisie, de grandes ambitions à l’abandon
L’absence d’échanges entre les ports maghrébins a poussé la Tunisie a faire des choix stratégiques drastiques, et à abandonner le projet de grand port en eau profonde qui avait émergé sous l’ère Ben Ali.
Transport maritime : la bataille portuaire qui se joue au Maghreb
Alors que le Maroc entend concurrencer son voisin algérien dans la course au gigantisme portuaire, tour d’horizon de l’état du secteur dans le Maghreb.
C’est un handicap à leur développement portuaire : les trois pays du Maghreb n’échangent quasi rien entre eux, à part quelques marchandises pour l’Algérie qui passent par la Tunisie. Les navires de lignes régulières ne font pas de desserte commune des trois pays, comme en Méditerranée orientale.
Une autoroute de la mer entre la Tunisie et l’Italie
La Tunisie, sorte d’excroissance économique de l’Europe en matière de sous-traitance, a donc exclusivement misé sur le roulier (navires qui peuvent charger entre autres des véhicules), abandonnant son projet de grand port en eau profonde de l’époque Ben Ali.
Une véritable autoroute de la mer fonctionne vers l’Italie et Marseille, avec une bonne fréquence. Le conteneur est sous-développé, et la manutention, à Radès, le port de Tunis, est de qualité assez médiocre.
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