Burkina Faso : Emmanuel Macron verra-t-il les représentants du Balai citoyen ?
Le président français se rend à Ouagadougou ce lundi, où il doit notamment rencontrer des représentants de la société civile burkinabè, dont le Balai citoyen.
![L’activiste burkinabè Smockey, lors d’une manifestation de protestation à la libération de Djibrill Bassolé, le 11 octobre 2017 à Ouagadougou (Burkina Faso) © DR/Facebook/Balai Citoyen](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/10/12/smockey-manifestation-djibrill-bassole-11-octobre-2017.jpg)
L’activiste burkinabè Smockey, lors d’une manifestation de protestation à la libération de Djibrill Bassolé, le 11 octobre 2017 à Ouagadougou (Burkina Faso) © DR/Facebook/Balai Citoyen
Franck Paris, le conseiller Afrique d’Emmanuel Macron, a préparé à Ouagadougou la visite du président français, prévue du 27 au 29 novembre. Le 20 novembre, il a convié à la résidence de Xavier Lapeyre de Cabanes, l’ambassadeur de France, quatre figures de la société civile burkinabè, dont le rappeur Smockey, cofondateur du Balai citoyen, qui avait été à l’avant-garde de l’insurrection populaire contre Blaise Compaoré en 2014.
« Paternalisme français »
Responsables français et activistes burkinabè ont échangé pendant près de deux heures sur des sujets d’actualité et sur la visite de Macron, qui doit prononcer son « discours sur l’Afrique » à l’université de Ouaga.
Après avoir expliqué à leurs hôtes qu’il fallait en finir avec le « paternalisme français », les Burkinabè ont formulé deux demandes : la levée du secret-défense sur les archives françaises évoquant l’assassinat de Thomas Sankara et l’application du mandat d’arrêt international émis à l’encontre de François Compaoré, le frère cadet du président déchu.
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