Tunisie : l’UGTT, le syndicat historique et incontournable
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ne devrait pas avoir de place dans le paysage politique tunisien, elle y tient cependant une position… « centrale ».
Tunisie : le prix de la liberté
Vie politique, situation financière, climat social… Alors que le train des réformes et de la relance économique semble marquer le pas, où en est vraiment le pays ?
L’atypique organisation ouvrière, qui, depuis sa création, en 1946, a mêlé activité syndicale et rôle politique en accompagnant la lutte nationale, est considérée non plus comme un acteur de la société civile mais bien comme un moteur politique. Forte de près de 750 000 adhérents, elle pèse plus que tous les partis réunis, est en contact avec ceux qui comptent et réussit à infléchir ou à contrer les décisions gouvernementales.
Si bien que, d’instance nationale, elle s’est muée en interlocuteur sans lequel aucune décision n’est prise. À son actif, l’initiative du Dialogue national, en 2013, qui lui a valu d’être l’un des quatre récipiendaires du prix Nobel de la paix en 2015, avec l’Utica, l’Ordre national des avocats et la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme. « Notre objectif n’était pas politique, mais nous y avons pris goût », confie l’un de ses dirigeants.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles