Musique : « Habibi Funk » exhume les pépites orientales des seventies

Qui aurait cru que, dans les années 1970, le Maroc tenait son James Brown en la personne du chanteur Fadoul ? Qu’il existait un Fela soudanais dénommé Kamal Keila ?

Détail de la pochette de la compilation Habibi Funk.

Détail de la pochette de la compilation Habibi Funk.

KATIA TOURE_perso

Publié le 8 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

Voilà deux des seize surprises que dévoile Habibi Funk, prodigieuse compilation publiée par le label du même nom, qui se fait depuis deux ans une spécialité d’exhumer les pépites de la musique orientale des années 1970 et 1980.

On navigue ainsi entre le Liban, l’Égypte, l’Algérie ou encore la Tunisie, par la magie du rock’n’roll, du disco, du funk, de la soul, de la bossa, du jazz et même du zouk ou du coladeira – la morna à la rythmique accélérée qui nous vient tout droit du Cap-Vert !

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On entre là dans une sacrée dimension et l’on s’incline devant les instrumentaux de l’Algérien Ahmed Malek, compositeur de musiques de film, la pop veloutée du chanteur égyptien Hamid El Shaeri, la soul furieuse de l’Africain-Américain Bob Destiny, le disco-rock du duo libanais Samir & Abboud, entre autres découvertes ahurissantes. Un florilège syncrétique qui démonte définitivement les stéréotypes qui collent au terreau musical oriental, ô combien fertile en réalité !

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