Burkina Faso : Roch Marc Christian Kaboré restructure les services

Le projet de loi qui réorganise les services de renseignements, soumis à l’Assemblé nationale fin octobre, prévoit la création d’un Conseil national du renseignement.

Roch Marc Christian Kaboré à Paris, le 3 septembre 2015. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Roch Marc Christian Kaboré à Paris, le 3 septembre 2015. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Publié le 8 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

Fin octobre, un projet de loi réorganisant les services de renseignements a été soumis au vote de l’Assemblée nationale, que préside Alassane Bala Sakandé, un proche de Roch Marc Christian Kaboré. Ce texte, que JA a pu consulter, instaure un Conseil national du renseignement, qui supervisera l’Agence nationale de renseignement (ANR), dont le directeur général, François Ouédraogo, répond de la gestion devant les députés.

Cette loi hiérarchise les informations selon leur degré de sensibilité et désigne les personnalités habilitées à en prendre connaissance. Elle régit également le statut du personnel du nouveau Conseil, qui sera soumis à un code de conduite strict.

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Longtemps structurés autour du général Gilbert Diendéré, ex-bras droit de Blaise Compaoré, les renseignements, qui s’appuyaient sur un réseau informel, n’avaient aucun cadre juridique. La police, la gendarmerie et l’armée disposaient de leurs propres services, qui rendaient séparément compte de leurs activités aux autorités.

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