Banque : la Société générale poursuit son essor africain
À rebours de la tendance au repli des groupes internationaux, le français Société générale avance depuis quelques années ses pions sur le continent, si l’on exclut le cas de la Guinée équatoriale.
Finance : pourquoi les banques internationales revoient leurs ambitions à la baisse en Afrique ?
Bousculés par la concurrence locale et à la recherche de marchés plus importants et moins risqués, les établissements occidentaux réduisent la voilure en Afrique.
À rebours de la tendance au repli des groupes internationaux, le français Société générale avance depuis quelques années ses pions sur le continent, si l’on exclut le cas de la Guinée équatoriale.
« Pour un groupe comme le nôtre qui opère sur des marchés matures et à faible rentabilité, l’Afrique est un levier de croissance et continuera de l’être à court et à long terme », affirme Alexandre Maymat, responsable de la région Afrique-Asie-Méditerranée et Outre-Mer à la Société générale.
Une exception qui s’explique par une vision adossée à une connaissance du terrain. « Il y a une volonté forte à la Générale, portée par des hommes, que l’on ne retrouve pas chez les autres. Et ses filiales sont historiquement rentables », souligne Olivier Noël, le patron de la filiale parisienne de First Bank of Nigeria (FBN).
Expansion géographique
En progression de plus de 8 % par rapport à 2015, son produit net bancaire (PNB) africain s’est établi à 1,2 milliard d’euros l’année écoulée, représentant près de 5 % de celui du groupe. Confiante, la Société générale entend maintenir la cadence dans le cadre de son nouveau plan stratégique. Elle s’assigne une croissance annuelle moyenne des revenus supérieure à 8 % sur la période 2016-2020, et un rendement sur capitaux propres normatifs (Rone) supérieur à 16 % à cet horizon.
Le groupe ne compte pas baisser pavillon en matière d’expansion géographique. Il a ouvert un bureau de représentation à Nairobi en septembre, après une implantation réussie au Togo et l’acquisition il y a deux ans du mozambicain MCBM, tout en assurant la promotion de dirigeants africains dans certaines de ses opérations. « Nous allons poursuivre notre analyse du marché nigérian », indique Alexandre Maymat.
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