Présidentielle au cameroun : influents prisonniers politiques

Depuis leurs lieux de détention respectifs, les prisonniers politiques de Paul Biya n’ont pas perdu espoir d’influencer le cours des événements.

Marafa Hamidou Yaya est encore en prison. © Jean750001/Wikimedia Commons

Marafa Hamidou Yaya est encore en prison. © Jean750001/Wikimedia Commons

MATHIEU-OLIVIER_2024

Publié le 18 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

Paul Biya en compagnie de son épouse Chantal, saluent la population après avoir effectué le vote lors de l’élection présidentielle dans le bureau de vote de l’école publique du quartier de Bastos, à Yaoundé, au Cameroun, le 9 octobre 2011. © JA
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Présidentielle au Cameroun : les candidats (secrets) à la succession de Paul Biya

Bien que nul ne sache encore si Paul Biya, 84 ans dont trente-cinq à la tête de l’État, se représentera en 2018, quatre piliers du régime apparaissent comme des candidats potentiels à sa succession. Mais gare à ceux qui exprimeraient publiquement cette ambition…

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Marafa Hamidou Yaya, prédécesseur de René Emmanuel Sadi au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, est toujours membre du bureau politique du RDPC, dont il n’a jamais démissionné. Entretenant tant bien que mal ses réseaux dans les milieux industriels et diplomatiques, il a un temps fait passer des messages par l’intermédiaire de son fidèle lieutenant, Hamadou Sali, député de Bogo.

Récemment, il a également reçu Akere Muna, candidat à l’élection présidentielle de 2018, dans sa cellule du secrétariat d’État à la Défense (SED).

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Jean-Marie Atangana Mebara ne bénéficie en revanche pas de la même influence. Mais l’ancien secrétaire général de la présidence garde ses contacts avec ses anciens obligés au palais d’Etoudi, au sein du clergé catholique ou dans le monde du renseignement.

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