Télécoms : Strive Masiyiwa, le tycoon zimbabwéen arrive dans l’espace francophone
En mars 2017, le magazine américain Fortune a classé Strive Masiyiwa, 56 ans, à la 33e position de son palmarès des cinquante plus grands leaders rassemblant des personnalités du monde des arts, de la politique et des affaires. Il pourrait sous peu investir au Tchad et au Rwanda.
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Qu’ils soient diplômés ou autodidactes, nouvellement nommés ou expérimentés, hommes ou femmes, ces dirigeants ne reculent devant aucun obstacle pour faire progresser leur entreprise. Portraits.
Réputé homme le plus riche du Zimbabwe (plus de 600 millions de dollars en 2016 selon Forbes), le fondateur du groupe Econet, Strive Masiyiwa, établi en Afrique du Sud et présent dans 17 pays, doit sa première reconnaissance internationale à la bataille constitutionnelle qu’il a menée dans son pays pour briser le monopole de l’État dans les télécommunications. Cet épisode est considéré par beaucoup comme une étape décisive dans l’ouverture de ce secteur aux groupes privés sur le continent.
Aujourd’hui, Econet compte une trentaine d’entreprises. Ses équipes sont en discussion avec l’opérateur établi au Luxembourg Millicom pour l’achat de ses filiales en Tanzanie, au Rwanda et au Tchad. Si la vente se concrétise, ce sera la première incursion du tycoon zimbabwéen dans un pays francophone.
Outre des services de téléphonie mobile, Strive Masiyiwa fournit aussi de la fibre optique : il contrôle le groupe Liquid Telecom, premier opérateur privé dans ce domaine en Afrique, dont le réseau se déploie sur plus de 40 000 km, et développe un bouquet panafricain de télévision appelé Kwesé.
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