Burkina Faso : Kaboré hésite sur la voie à suivre pour la réforme de la Constitution

Roch Marc Christian Kaboré, président du Burkina Faso, réfléchit à la meilleure stratégie pour faire adopter le projet de réforme constitutionnelle qu’il promeut.

Roch Marc Christian Kaboré à Paris, le 3 septembre 2015. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Roch Marc Christian Kaboré à Paris, le 3 septembre 2015. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Publié le 21 décembre 2017 Lecture : 1 minute.

Un mois après avoir reçu l’avant-projet de Constitution, laquelle est censée instaurer une Ve République et marquer une rupture avec le régime de Blaise Compaoré, Roch Marc Christian Kaboré, le chef de l’État, hésite entre deux options pour faire adopter cette réforme : le référendum ou la voie parlementaire.

La première, soutenue par Halidou Ouédraogo, le président de la commission constitutionnelle, permettrait à la nouvelle loi fondamentale de bénéficier d’une forte légitimité populaire. Seul inconvénient : le coût d’une telle consultation, environ 20 milliards de F CFA, selon une source au cœur de l’exécutif.

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La seconde option, moins onéreuse, mais que les constitutionnalistes désapprouvent, consisterait à passer par l’Assemblée nationale, où une majorité de trois quarts des votes est requise.

« Le président souhaite un large consensus. Il consultera les différentes forces politiques avant de choisir », glisse l’un de ses proches, qui assure que le débat sera clos « début 2018 ».

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