Agroalimentaire : pourquoi Forafric a échoué à racheter les Grands Moulins de Dakar et d’Abidjan ?
La société marocaine Forafric était intéressée début 2017 par le rachat des Grands Moulins de Dakar, des Grands Moulins d’Abidjan et de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) détenus par le groupe Mimran. Une transaction qui ne s’est finalement jamais faite. Explications.
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L’acquisition des actifs meuniers de Mimran pour plus de 300 millions d’euros signe l’arrivée du groupe américain au Sénégal et en Côte d’Ivoire. L’entreprise familiale, qui cultive la discrétion, va y développer un modèle fondé sur l’intégration verticale avec l’ambition de confirmer son statut de numéro un.
En janvier 2017, un an tout juste après l’acquisition de son concurrent et compatriote Tria, le minotier marocain Forafric, soutenu par son actionnaire financier Ycap, annonce être en discussion avec le groupe Mimran pour le rachat des Grands Moulins de Dakar, des Grands Moulins d’Abidjan et de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS). Une information jamais confirmée officiellement par Jean-Claude Mimran. Les chiffres qui courent alors font état d’une opération qui frôle le milliard d’euros.
L’idée de Forafric, dont le chiffre d’affaires avoisine les 190 millions d’euros, serait en fait de revendre CSS pour financer l’achat des Grands Moulins. Un tour de passe-passe qui doit lui permettre de s’endetter plus facilement. Une belle idée finalement trop ambitieuse, car jamais Forafric n’obtiendra les financements nécessaires
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