Cameroun : l’avocate française Caroline Wassermann réclame 175 000 euros à Lydienne Yen Eyoum
Après avoir bataillé pour sa libération, l’avocate française Caroline Wassermann a présenté une facture plus élevée qu’attendue à sa consœur franco-camerounaise.
Me Caroline Wassermann à Paris le 16 octobre 2008. © FRANCOIS MORI/AP/SIPA
Publié le 29 janvier 2018 Lecture : 0 minute.
Cinq cents heures de travail, à 350 euros hors taxes par heure, soit 175 000 euros d’honoraires : c’est le montant que réclame l’avocate française Caroline Wassermann à sa consœur franco-camerounaise Lydienne Yen Eyoum , emprisonnée au Cameroun de 2010 à 2016.
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Le 2 juin 2017, Wassermann a saisi le bâtonnier de Paris. Elle reconnaît n’avoir perçu que 34 300 euros. Yen Eyoum dit, elle, n’avoir jamais été informée du taux horaire « excessif » de sa consœur. Le 27 juin, le bâtonnier a rejeté la demande de Me Wassermann, au motif qu’un complément d’honoraires ne se justifiait pas. Cette dernière a fait appel.
