ExxonMobil : hache de guerre enterrée au Tchad

Les relations entre ExxonMobil et l’État tchadien n’ont pas toujours été au beau fixe mais les contentieux de l’an passé semble surmontés. Le temps est à la collaboration.

La compagnie états-unienne produit4,15 millions de barils chaque jour. © Jacob SILBERBERG/PANOS-REA

La compagnie états-unienne produit4,15 millions de barils chaque jour. © Jacob SILBERBERG/PANOS-REA

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Publié le 7 février 2018 Lecture : 1 minute.

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ExxonMobil veut (re)conquérir l’Afrique

Efficace dans sa gestion de la chute des cours, le géant américain, ExxonMobil a les moyens d’investir à nouveau sur le continent Africain pour contrer la concurrence. Seul ou associé à d’autres majors, il multiplie les projets autour des récentes découvertes.

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Pionnier au Tchad, où il est le pilote du premier projet pétrolier de Doba, entré en production en 2004 (production tombée à 21 000 barils/jour), ExxonMobil a eu des relations houleuses avec N’Djamena. Une amende record de plus de 4 000 milliards de F CFA (6,1 milliards d’euros) lui a été infligée en octobre 2016 pour impayés de redevances dues aux douanes. En réaction, la compagnie avait déposé une plainte à la Cour internationale d’arbitrage de Paris.

En juin 2017, un accord avait finalement été scellé entre les parties, le Tchad renonçant au paiement de l’amende et Exxon proposant 200 millions de dollars en échange d’une prolongation de son permis de vingt-cinq ans. En octobre 2017, la compagnie a aussi accepté de reverser la part revenant à l’État dans le projet Doba en espèces et non en brut.

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N’Djamena évite ainsi de devoir passer par Glencore pour commercialiser son pétrole alors qu’il tente de renégocier un prêt gagé sur ses cargaisons de brut avec le trader suisse.

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