Liberia : George Weah et le manoir hanté

Le nouveau président du Liberia a décidé de ne pas s’installer dans le palais présidentiel. Il faut dire qu’une superstition veut que le lieu soit hanté…

George Weah

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Publié le 2 février 2018 Lecture : 1 minute.

Investi à la tête du Liberia le 22 janvier, George Weah ne s’est pas installé au palais présidentiel. Il partagera son temps entre sa résidence privée de Rehab Junction, où il a fait construire une annexe, et le ministère des Affaires étrangères, Ellen Johnson-Sirleaf, son prédécesseur, avait déjà installé son bureau. Il a d’ailleurs engagé plusieurs milliers de dollars de frais de rénovation.

Le nouveau chef de l’État n’est pas insensible à la superstition qui veut qu’Executive Mansion soit hanté. Tous les présidents y ayant élu domicile ont connu une fin tragique. William Tubman y a succombé à une maladie (attribuée à une prophétie macabre). L’idée de malédiction s’est enracinée avec l’assassinat de William Tolbert, éventré par les soldats de Samuel Doe. Ce dernier y est mort en 1990, torturé par Prince Johnson. Et si Charles Taylor est toujours en vie, il a été condamné à cinquante ans de prison.

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À son arrivée au pouvoir, en 2006, Ellen Johnson-Sirleaf a travaillé quelques mois à Mansion avant de profiter d’un incendie pour fuir les lieux. Depuis, une rénovation est en cours. Elle a été retirée au chinois CNQC en 2014 après que 10,5 millions de dollars se sont évaporés. L’italien Cesaf a pris le relais.

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