Eau : la SEMC en perte de leadership au Cameroun

La concurrence sur le marché de l’eau minérale au Cameroun pousse la Société des eaux minérales du Cameroun (SEMC) dans ses retranchements.

Chaîne d’embouteillage de Source Tangui, l’unique marque de la Semc. © Semc

Chaîne d’embouteillage de Source Tangui, l’unique marque de la Semc. © Semc

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Publié le 14 février 2018 Lecture : 1 minute.

Des habitants de Cape Town remplissent des bidons à partir d’une source d’eau naturelle, février 2018, Afrique du Sud. © Halden Krog/AP/SIPA
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Quels investissements pour l’accès à l’eau ?

L’accès à l’eau potable est l’un des enjeux majeurs de l’Afrique du 21e siècle. Alors que l’urbanisation appelle à davantage de capacités de production et de distribution, une des priorités pour les grandes entreprises est souvent la réparation des installations.

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En zone Cemac, le groupe Castel a établi une répartition des marchés pour ses sociétés d’eaux en bouteille. Soboleco reste sur le marché gabonais, en dépit de sa capacité à exporter.

Plus solide et plus ancienne au sein du groupe, sa filiale Société des eaux minérales du Cameroun (SEMC, groupe Brasseries du Cameroun) approvisionne les marchés camerounais, tchadien, centrafricain et même équato- guinéen.

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Menacée par l’essor de Source du pays

Soumise à une rude concurrence depuis 2010, avec l’arrivée de trois nouveaux acteurs sur le marché, SEMC, qui produit l’eau minérale Source Tangui (32 % de parts de marché), a perdu son leadership en 2016 au Cameroun, au profit des eaux Supermont (56 % de parts de marché), appartenant à Source du Pays, contrôlé par le Libanais Nessrallah el-Sahely. SEMC serait davantage fragilisée si Soboleco venait à attaquer aussi ses marchés traditionnels.

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