Gabon : Marie-Madeleine Mborantsuo interrogée par la police française

La présidente de la Cour constitutionnel du Gabon a été entendue en décembre par la police française qui enquête sur son patrimoine en France. Ses proches dénoncent une investigation perturbée par les allégations mensongères de « corbeaux ».

Marie Madeleine Mborantsuo à Libreville, le 15 septembre 2016 © DR

Marie Madeleine Mborantsuo à Libreville, le 15 septembre 2016 © DR

Publié le 9 février 2018 Lecture : 1 minute.

En décembre 2017, Marie-Madeleine Mborantsuo (« 3M »), la présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon, a été interrogée par les policiers français de l’Office central de répression de la grande criminalité financière qui, depuis 2014, enquêtent sur son patrimoine immobilier et financier en France.

>>> À LIRE – Gabon : Marie-Madeleine Mborantsuo en sursis à la Cour constitutionnelle ?

la suite après cette publicité

À l’origine des ennuis de « 3M », une dénonciation de Tracfin (cellule française de lutte contre le blanchiment de capitaux), mais aussi, selon ses proches, les agissements de « corbeaux » de son propre pays, où elle compte autant d’ennemis dans l’opposition que de rivaux au sein du pouvoir.

D’où le grand nombre d’allégations mensongères qui, d’après eux, polluent l’enquête. Exemple : on lui prête 19 comptes bancaires, alors qu’elle dit n’en avoir jamais possédé que 4, ouverts et fermés l’un après l’autre par Barclays, le Crédit lyonnais, la BNP et un établissement monégasque.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image