RDC : Moïse Katumbi et l’affaire MCK

Avant d’officialiser sa candidature à la présidentielle, Katumbi avait pris ses précautions avec MCK. Où en est l’affaire aujourd’hui ?

Moïse Katumbi, dernier gouverneur du Katanga, dans le sud de la RDC, le 21 février 2015 à Lubumbashi. © Gwenn Dubourthoumieu pour JA

Moïse Katumbi, dernier gouverneur du Katanga, dans le sud de la RDC, le 21 février 2015 à Lubumbashi. © Gwenn Dubourthoumieu pour JA

ProfilAuteur_PierreBoisselet

Publié le 20 février 2018 Lecture : 0 minute.

Moïse Katumbi, à Paris en juillet 2016 © Vincent Fournier/JA
Issu du dossier

RDC : le dilemme de Moïse Katumbi

L’opposant est face à un choix : rester à Bruxelles ou retourner au pays, quitte à se mettre en danger.

Sommaire

Pour ne pas s’exposer à des représailles financières, Moïse Katumbi avait vendu son entreprise de sous-traitance minière, Mining Company of Katanga (MCK), au français Necotrans.

La transaction, d’un montant total de 120 millions de dollars (97 millions d’euros), avait été conclue fin 2015. Seuls 20 millions de dollars étaient payables comptant. Le solde devait être réglé dans un délai de trois ans, soit avant le 4 novembre 2018. Mais depuis, Necotrans a fait faillite.

la suite après cette publicité

« Je n’ai pas été payé ! » clame Moïse Katumbi. MCK, devenu NB Mining, a toutefois été repris par un Français, Pascal Beveraggi, à qui la créance pourrait être réclamée.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image