Chaque semaine, Jeune Afrique rouvre ses dossiers : un an, deux ans après, où en sont les différents sujets que nous avons traités dans nos colonnes ? Début 2017, les négociations avaient débuté en vue d’un rapprochement entre les compagnies aurifères Acacia Mining et Endeavour. Depuis, ce projet est tombé à l’eau en raison des difficultés d’Acacia Mining en Tanzanie.
En guerre depuis deux ans avec le gouvernement tanzanien, qui lui a notifié un redressement fiscal magistral et interdit d’exporter sa production d’or, Acacia Mining a vu son cours s’effondrer à Londres, atteignant à la mi-février son plus bas niveau depuis 2013.
La société Acacia Mining est loin du climat d’optimisme qui régnait au début de 2017 quand elle avait entamé des négociations en vue d’une fusion avec Endeavour pour créer le numéro un de la filière or sur le continent. Cette crise a révélé au grand jourles dissensions entre Acacia et son actionnaire principal, le géant canadien Barrick Gold Corp, qui négocie depuis quatre mois un accord avec les autorités tanzaniennes, sans lui donner aucune information.
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Du côté d’Endeavour, on se félicite au regard de l’évolution de la situation de n’avoir pas été au bout de l’opération. Son directeur général, Sébastien de Montessus, estime que sur le continent il n’y a plus de perspectives pour une fusion avec une société de taille similaire à la sienne et indique miser sur l’exploration pour poursuivre le développement d’Endeavour.
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