Dix choses à savoir sur Folorunsho Alakija, la deuxième Africaine la plus riche du continent

Selon le magazine Forbes, cette Lagotienne de 66 ans est, après l’Angolaise Isabel Dos Santos, l’Africaine la plus riche du continent. L’origine de sa fortune ? L’or noir du Nigeria.

Folorunsho Alakija, fondatrice de la Rose of Sharon Foundation, assiste au défilé Fashion for Development à New York (États-Unis), le 26 septembre 2013 © Diane Bondareff/AP/SIPA

Folorunsho Alakija, fondatrice de la Rose of Sharon Foundation, assiste au défilé Fashion for Development à New York (États-Unis), le 26 septembre 2013 © Diane Bondareff/AP/SIPA

Publié le 25 février 2018 Lecture : 2 minutes.

• Yorouba

Elle est née à Ikorodu (État de Lagos), au sein d’une famille musulmane du pays yorouba, dans le sud-ouest du Nigeria. Son père, un commerçant aisé, a eu huit femmes et 52 enfants. Sa mère était marchande de tissu.

• Secrétaire

Dans les années 1970, elle est secrétaire à la First National Bank of Chicago, puis se hisse au poste de directrice corporate à l’International Merchant Bank of Nigeria.

Folorunsho Alakija se hisse au poste de directrice corporate à l’International Merchant Bank of Nigeria

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• London addict

Comme nombre de riches Lagotiens, elle adore Londres, où elle a découvert l’univers de la mode dans les années 1980. Elle possède une propriété à Hyde Park, achetée 102 millions de dollars en 2012.

• Richissime

Avec une fortune estimée à 1,6 milliard de dollars, elle est, grâce à l’exploitation pétrolière, la deuxième femme la plus riche du continent (selon Forbes). Elle a acquis une licence d’exploration en 1993, juste avant que le président Ibrahim Babangida quitte le pouvoir.

En 2000, la Star Deep Water Petroleum a évalué à 1 milliard de barils les réserves du bloc 216, dont elle est propriétaire. Femme d’affaires avertie, elle a diversifié ses activités, notamment dans l’imprimerie et la mode.

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 « Born again »

Depuis 1991, la religion joue un rôle central dans son existence : « N’écoutez pas ceux qui vous disent de tenir Dieu en dehors de votre business, parce que votre business, c’est le business de Dieu. »

N’écoutez pas ceux qui vous disent de tenir Dieu en dehors de votre business, parce que votre business, c’est le business de Dieu

• Jamais sans son jet

Elle a acheté un jet privé (un Bombardier Global Express) en 2012, pour 46 millions de dollars. Une nouvelle tendance chez les Nigérians les plus riches.

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• Européenne

Elle n’avait que sept ans lorsque son père l’a envoyée étudier au pays de Galles. Elle a passé quatre ans en pension en Grande-Bretagne – une pratique courante au sein de la bourgeoisie lagotienne. Mais elle n’est jamais allée à l’université.

Folorunsho Alakija a passé quatre ans en pension en Grande-Bretagne, mais elle n’est jamais allée à l’université

• Mater familias

Son mari, Modupe Alakija, préside sa compagnie pétrolière. Ses quatre fils travaillent eux aussi dans l’entreprise familiale. Célébré en juin 2017, le mariage de son fils Folarin avec une Iranienne mannequin a coûté 5,6 millions d’euros (dont 280 000 euros pour l’achat de 1 million de roses et 170 000 euros pour le cachet du chanteur Robin Thicke).

• Fashionista

Dans les années 1990, elle quitte son emploi de secrétaire pour étudier la mode à Londres, à la Central School of Fashion. À son retour à Lagos, elle crée Supreme Stitches, une marque haut de gamme. Parmi ses clientes, Maryam Babangida, l’épouse du général Babangida (au pouvoir de 1985 à 1993), dont elle était devenue l’une des plus proches amies.

• Philanthrope

Sa Rose of Sharon Foundation vient en aide aux orphelins et aux veuves, « tout particulièrement maltraitées dans la société nigériane.

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