Mines : Yuma-Kabwelulu, un tandem orageux

Les crispations sont nombreuses entre le patron de la Gécamines, la société minière de l’État de RDC, Albert Yuma, et Martin Kabwelulu, son ministre de tutelle.

Albert Yuma Mulimbi ( Congo – RDC), homme d’affaires, président de la Fédération des entreprises congolaises (FEC), président du Conseil d’administration de la Gecamines, est l’invité de l’émission RFI/Jeune Afrique, Eco d’Ici Eco d’Ailleurs. A Issy-les Moulineaux, le 9 septembre 2016. © Vincent Fournier/JA © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Albert Yuma Mulimbi ( Congo – RDC), homme d’affaires, président de la Fédération des entreprises congolaises (FEC), président du Conseil d’administration de la Gecamines, est l’invité de l’émission RFI/Jeune Afrique, Eco d’Ici Eco d’Ailleurs. A Issy-les Moulineaux, le 9 septembre 2016. © Vincent Fournier/JA © Vincent Fournier/Jeune Afrique

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 2 mars 2018 Lecture : 1 minute.

Un opérateur surveille dans la Grande Cimenterie du Katanga, située à Likasi, détenue par Gécamines. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique
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Mines en RDC : les dessous du coup de force

En RDC, la promulgation d’un nouveau code minier, dont la précédente version était trop favorable aux investisseurs étrangers, suscite la fureur de ces derniers, Glencore et Randgold en tête.

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Albert Yuma et Martin Kabwelulu, deux proches du président Joseph Kabila, fins manœuvriers dans le jeu politique et économique de la RD Congo, se regardent en chiens de faïence, chacun dans son couloir, sans véritable concertation.

Albert Yuma, également patron des patrons congolais – en plus de la Gécamines, il préside la fédération des entreprises du Congo –, feint d’oublier que son actionnaire est l’État et affirme qu’il mène une stratégie centrée exclusivement sur la maximisation des performances économiques et industrielles de son entreprise.

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Mais il ne manque jamais une occasion de s’exprimer sur les questions politiques touchant à son secteur, que ce soit sur le code minier ou la situation économique du pays. Et de dialoguer avec nombre de députés et sénateurs de la mouvance présidentielle, dont une quinzaine l’accompagnaient à Mining Indaba. Ce que n’apprécie guère son ministre de tutelle, Martin Kabwelulu, qui estime que « M. Yuma n’a pas à se faire le porte-parole du gouvernement sur le secteur minier puisqu’il n’en fait pas partie ».

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