Gabon : Jean Ping repart à l’offensive

Tandis que que deux de ses proches ont saisi le Conseil d’État français à la mi-février, Jean Ping a sollicité la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples afin que soit engagée au Gabon une transition dirigée par la présidente du Sénat.

Jean Ping à Paris en février 2016. © Vincent Fournier/J.A.

Jean Ping à Paris en février 2016. © Vincent Fournier/J.A.

Publié le 28 février 2018 Lecture : 1 minute.

Jean Jacques Bourdette et Alain Ogouliguende, deux leaders associatifs gabonais proches de Jean Ping, ont saisi le Conseil d’État français le 17 février. Un recours rendu possible par l’absence de réponse d’Emmanuel Macron à un courrier du 25 octobre 2017 dans lequel ils lui demandaient de ne pas reconnaître la victoire d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle de 2016. Les deux requérants, qui estiment que l’institution française ne contredira pas l’Élysée, souhaitent épuiser toutes les voies de recours en France afin de pouvoir saisir le Comité des droits de l’homme des Nations unies. Ils sont représentés par l’avocat parisien William Woll.

De son côté, Jean Ping a personnellement sollicité la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, afin que soit engagée au Gabon une transition dirigée par Lucie Milebou-Aubusson, la présidente du Sénat. L’organisation ne s’est pas encore prononcée sur cette requête.

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