Cevital – HEC Montréal avant tout
Pour le président de Cevital, HEC Montréal semble être un gage de compétences. C’est dans les rangs de cette école de gestion renommée qu’Issad Rebrab a recruté une bonne partie de la direction de son groupe.
Industrie : où va Cevital ?
Lancé à la conquête des marchés mondiaux mais guère aidé par un pouvoir algérien peu coopératif, le conglomérat du milliardaire Issad Rebrab vient d’essuyer un revers retentissant en Italie. S’agit-il d’un simple échec occasionnel ? Enquête.
Issad Rebrab a, semble-t-il, eu un coup de cœur pour la plus ancienne des écoles de commerce et d’administration du Canada. Pratiquement tous les postes de direction de Cevital sont occupés par des gens qui sont passés par HEC Montréal. Et tous ses enfants y ont étudié.
C’est aussi par le biais de cette « filière québécoise » qu’il va nommer en janvier 2012 au poste de CEO de Cevital Louis Roquet, ex-directeur général de la ville de Montréal et professeur à HEC dans la même ville.
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Un recrutement qui a cependant tout de l’erreur de casting, tant le Canadien, qui quittera ses fonctions en janvier 2014, laissera peu de traces de son passage. Son poste restera même vacant trois années durant, avant d’être pourvu par Said Benikene, passé lui par l’École de commerce de Reims (France).
4 milliards de dollars
Selon le classement Forbes Afrique 2018, la fortune d’Issad Rebrab a progressé de 1 milliard de dollars en un an, de 3 à 4 milliards, lui faisant gagner trois places au classement, de la neuvième à la sixième place.
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