Cevital – Issad Rebrab assommé par la réglementation algérienne

Après la prescription de la Banque centrale algérienne sur le contrôle des changes en 2007, Issad Rebrab s’est vu refuser une dérogation. Une décision qui a mis en difficulté le dirigeant.

Issad Rebrab, patron de Cevital, à Tunis le 13 mars 2013 © Ons Abid pour Jeune Afrique

Issad Rebrab, patron de Cevital, à Tunis le 13 mars 2013 © Ons Abid pour Jeune Afrique

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Publié le 12 mars 2018 Lecture : 1 minute.

Issad Rebrab, entrepreneur algérien, PDG du groupe industriel Cevital, le 21 novembre 2012. © Bruno Levy pour Jeune Afrique
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Industrie : où va Cevital ?

Lancé à la conquête des marchés mondiaux mais guère aidé par un pouvoir algérien peu coopératif, le conglomérat du milliardaire Issad Rebrab vient d’essuyer un revers retentissant en Italie. S’agit-il d’un simple échec occasionnel ? Enquête.

Sommaire

La réglementation algérienne en matière de contrôle des changes est extrêmement stricte. Le 3 février 2007, la Banque centrale avait notamment publié une prescription spécifique aux règles applicables aux transactions courantes avec l’étranger et aux comptes de devises.

La constitution d’avoirs monétaires, financiers et immobiliers à l’étranger par les résidents à partir de leurs activités en Algérie est interdite

L’article 8 stipule notamment que, hormis des cas très spécifiques : « […] la constitution d’avoirs monétaires, financiers et immobiliers à l’étranger par les résidents à partir de leurs activités en Algérie est interdite. »

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Dès lors, et face au refus d’accorder une dérogation à Cevital, Issad Rebrab a dû mobiliser des avoirs en sa possession hors d’Algérie pour financer la mise en œuvre des engagements qu’il avait pris auprès du gouvernement italien.

Il ne réussira in fine qu’à rassembler un peu plus de 120 millions d’euros, dont une partie vient de France, à travers les entreprises de charcuterie halal Isla Mondial et Délice Mondial.

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