« Affaires déclassées » : ECAir espère un redécollage imminent

Chaque semaine, Jeune Afrique rouvre ses dossiers : un an, deux ans après, où en sont les différents sujets que nous avons traités dans nos colonnes ? Cette semaine, le transporteur congolais ECAir, dont les avions sont cloués au sol depuis octobre 2016 et qui a entamé l’an dernier des négociations avec Ethiopian Airlines.

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 15 mars 2018 Lecture : 1 minute.

Depuis octobre 2016, ECAir n’a plus vu un seul de ses appareils décoller de Brazzaville. Criblé de dettes, le transporteur dans lequel l’État congolais a injecté 500 millions d’euros depuis sa création en 2011 avait raté quelques mois auparavant le lancement de son emprunt obligataire.

Il y a un an, il entrait en négociations (Jeune Afrique Business+, le 25 janvier 2017) avec Ethiopian Airlines dans le but de monter un partenariat stratégique et technique associé à une éventuelle prise de participation minoritaire du géant des airs d’Addis-Abeba.

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Depuis cette date, la compagnie a tenté de régler une partie de ses impayés auprès de ses fournisseurs et prestataires. Elle a ainsi pu récupérer en janvier son quatrième appareil retenu en Europe pour maintenance.

Elle poursuit toujours la recherche de ­partenaires opérationnels, financiers et techniques (les discussions avec Ethiopian Airlines se poursuivent) et tente de débloquer les financements nécessaires à un redécollage que certains à Brazzaville espèrent voir survenir dans un mois au mieux.

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