Cevital – Toyota pour compenser Hyundai ?
Depuis janvier 2018, l’importation de véhicules légers est interdite en Algérie. Une réglementation qui contrarie la distribution de la marque Hyundai par Cevital, source de revenu importante du groupe. Fin février, Issad Rebrab a donc reçu une délégation de représentants de Toyota, et s’est déclaré « très intéressé par la fabrication de véhicules [de la marque japonaise] en Algérie ».
Industrie : où va Cevital ?
Lancé à la conquête des marchés mondiaux mais guère aidé par un pouvoir algérien peu coopératif, le conglomérat du milliardaire Issad Rebrab vient d’essuyer un revers retentissant en Italie. S’agit-il d’un simple échec occasionnel ? Enquête.
Le 20 février, Issad Rebrab a reçu une délégation d’hommes d’affaires japonais à l’usine MFG de production de verre plat à Larbaâ (Blida), dont des représentants du constructeur automobile Toyota. À cette occasion, le tycoon s’est déclaré « très intéressé par la fabrication de véhicules Toyota en Algérie ».
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Cet appel du pied est directement lié à l’interdiction depuis janvier 2018 d’importer des véhicules légers en Algérie. Pendant près de vingt ans, et jusqu’en 2016, Cevital a distribué en Algérie la marque sud-coréenne Hyundai. Une source de revenu importante pour le groupe.
À partir de 2016, le gouvernement algérien a limité cette activité à travers une politique de quotas d’importation, puis a purement et simplement suspendu l’octroi de licences d’importation en 2018, afin notamment de favoriser l’assemblage de voitures sur place.
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