Présidentielle au Mali : Moussa Mara à la rencontre de dirigeants français
En pleine campagne pour la présidentielle prévue le 29 juillet prochain au Mali, Moussa Mara, l’ex-Premier ministre de Ibrahim Boubacar Keïta et le chef du parti Yelema, a rencontré plusieurs responsables en France du 26 février au 2 mars.
Présidentielle 2018 : le Mali est-il vraiment prêt ?
La présidentielle aura lieu le 29 juillet. Une gageure pour le gouvernement, qui dispose de cinq mois pour organiser le scrutin dans un climat sécuritaire tendu et alors qu’une partie du pays échappe au contrôle de l’État. Sécurité, logistique, financement, réclamations de l’opposition… Les défis à relever sont nombreux.
À Paris, du 26 février au 2 mars, l’ex-Premier ministre Moussa Mara a battu campagne en vue de la présidentielle prévue le 29 juillet, durant laquelle le président Ibrahim Boubacar Keïta devrait, sauf coup de théâtre, être candidat à un second mandat.
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Comme à son habitude, Moussa Mara, le chef du parti Yelema, a rendu visite à Étienne Giros, président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian), à Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne, et à Rémi Maréchaux, directeur Afrique au Quai d’Orsay.
L’opposition choisira-t-elle la stratégie du candidat unique ?
Pour cette prochaine élection, l’opposition se prépare en effet selon une stratégie qui ne fait pas l’unanimité. Si certains, comme les sympathisants de Soumaïla Cissé, chef de l’opposition malienne et président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), principal adversaire d’IBK, prônent une candidature unique de l’opposition, d’autres, comme Moussa Mara, souhaitent plusieurs candidatures issues de l’opposition.
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