Présidentielle au Mali : l’Adema fait cavalier seul
L’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ), le principal allié de la formation d’Ibrahim Boubacar Keïta, présentera bien un candidat à la présidentielle du 29 juillet. Une décision qui ne fait pas l’unanimité au sein du parti.
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La présidentielle aura lieu le 29 juillet. Une gageure pour le gouvernement, qui dispose de cinq mois pour organiser le scrutin dans un climat sécuritaire tendu et alors qu’une partie du pays échappe au contrôle de l’État. Sécurité, logistique, financement, réclamations de l’opposition… Les défis à relever sont nombreux.
Après plusieurs semaines d’incertitude, l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ) a tranché : elle présentera bien un candidat à la présidentielle du 29 juillet.
Le parti de l’abeille, principal allié du Rassemblement pour le Mali (RPM), la formation d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), en a décidé ainsi à l’issue d’un comité exécutif houleux le 14 février, à Bamako. Les partisans d’une candidature interne l’ont donc emporté, au grand dam de ceux qui, comme son président, le professeur Tiémoko Sangaré, souhaitaient que le parti se range derrière IBK.
IBK devra choisir
Plusieurs candidats internes se sont déjà déclarés pour porter les couleurs – le rouge et le blanc – du parti : Kalfa Sanogo, le maire de Sikasso ; Moustapha Dicko, ancien ministre ; ou encore Dramane Dembélé déjà candidat de l’Adema-PASJ en 2013.
Le nom de Dioncounda Traoré, ex-président de la transition, circule également. Quoi qu’il en soit, cette candidature annoncée est un coup dur pour le chef de l’État sortant, qui va devoir décider du sort des quatre ministres Adema présents au gouvernement.
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