Niger : Ali Idrissa, militant ou opposant ?
Le coordinateur de la plateforme « Publiez ce que vous payez » a dressé un sombre tableau du Niger, et de sa gouvernance, devant le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, le 13 mars.
Le 13 mars, à Genève, Ali Idrissa Nani a présenté devant le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU le rapport du Réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (Rotab), qu’il dirige, sur la situation au Niger.
Son exposé, qui a relevé des problèmes dans l’éducation, la santé ou l’accès à l’eau, ne sera guère apprécié à Niamey, où le militant est en première ligne des manifestations contre la loi de finances.
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Idrissa critique en outre les « dérives autoritaires » de Mahamadou Issoufou et de ses ministres. De leur côté, ces derniers estiment qu’il est davantage un opposant politique, « lié au Moden Fa Lumana de Hama Amadou », qu’un membre de la société civile.
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