Cameroun : les Sawas, petit peuple, grande aura

Habitant les régions du littoral, le peuple sawa exerce sur l’identité camerounaise une influence inversement proportionnelle à sa taille.

Femmes portant le kaba lors de la cérémonie du ngondo, au mois de décembre 2017. © Mahaux Charles/AGF/UIG via Getty Images

Femmes portant le kaba lors de la cérémonie du ngondo, au mois de décembre 2017. © Mahaux Charles/AGF/UIG via Getty Images

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Publié le 4 avril 2018 Lecture : 1 minute.

Les Sawas, c’est d’abord un art de vivre, combinant raffinement à l’occidentale et traditions bantoues. C’est aussi la langue de Francis Bebey, Manu Dibango, Richard Bona ou Charlotte Dipanda.

C’est une influence vestimentaire via le kaba, la grande robe que les femmes revêtent lors de la cérémonie du ngondo, au mois de décembre. Et c’est un plat connu sur tout le continent, le fameux ndolé.

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Parmi les membres les plus illustres de ce peuple, on compte l’ex-ministre Pierre Moukoko Mbonjo, Adolphe Moudiki, le patron de la puissante Société nationale des hydrocarbures (SNH), mais aussi l’écrivaine Léonora Miano, l’historien Alexandre Kum’a N’dumbe, le philosophe Ebenezer Njoh-Mouelle, la journaliste Denise Epote, la championne olympique Françoise Mbango Etone ou encore le footballeur Patrick Mboma.

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