Congo : bras-de-fer judiciaire Amine-Roc autour de 150 villas à Pointe-Noire

Depuis 2013, un litige oppose Aly Amine, patron d’Elco Construction, à Roger Roc, fondateur de Maisons sans frontières Congo. Au cœur de l’affaire : l’arrêt de la construction de 150 villas à Pointe-Noire.

Une vue de Pointe-Noire, en 2012 (illustration). © DR / Jeune Afrique

Une vue de Pointe-Noire, en 2012 (illustration). © DR / Jeune Afrique

Publié le 27 mars 2018 Lecture : 1 minute.

Ce 19 mars, Henri Bouka, le président de la Cour suprême, a demandé à Albert Etoto-Ebakassa, le premier avocat général de cette instance, de lui remettre sous 48 heures un rapport détaillé sur le litige opposant Aly Amine, patron d’Elco Construction, et Roger Roc, fondateur de Maisons sans frontières Congo. Ces entrepreneurs de BTP se rejettent mutuellement la responsabilité de l’arrêt de la construction de 150 villas à Pointe-Noire.

En mars 2013, la cour d’appel de la ville condamne Roger Roc à verser près de 15 milliards de F CFA de dommages et intérêts à Aly Amine – un arrêt cassé par la Cour suprême le 23 janvier 2014.

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15 milliards de F CFA

Aly Amine porte alors l’affaire devant la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), qui tranche deux fois en sa faveur, les 17 décembre 2015 et 27 juillet 2017.

Le 10 septembre 2017, ce dernier est malgré tout renvoyé devant le tribunal correctionnel de Pointe-Noire pour « escroquerie au jugement ». La CCJA lui donne définitivement raison le 14 décembre de cette même année.

Aly Amine, qui réclame toujours le versement de 15 milliards de F CFA, a lancé à cette fin plusieurs saisies-attributions, notamment contre la filiale congolaise de la major pétrolière italienne ENI.

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