A en croire une indiscrétion d’une source très proche de cette affaire qui occupe les tribunaux à Paris et Libreville, c’est la somme à laquelle l’Italien estime son préjudice dans son bras de fer avec l’État du Gabon.
En France comme au Gabon, à la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris comme à la Cour criminelle spéciale de Libreville, l’affaire Guido Santullo occupe les tribunaux. Cet homme d’affaires italien réclame à l’État gabonais le paiement de factures concernant la construction d’infrastructures en 2012, notamment le pont de Kango et les routes Akiéni-Onga et Mouila-Ndendé.
Le montant s’élèverait aujourd’hui, selon une indiscrétion d’un proche du dossier, à un demi-milliard d’euros en comptant les pénalités de retard. Libreville refuse de payer cette somme, arguant que des contrats, notamment supervisés par Magloire Ngambia, auraient été surfacturés et acquis en dehors du respect du code des marchés publics. La défense de l’ancien ministre a toujours nié ces accusations.
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