Burkina-France : François Compaoré compte les jours

En attendant d’être fixé sur la demande d’extradition formulée par la justice bukinabè, dans deux mois, le frère de l’ancien président n’a plus de passeport et doit signer deux fois par mois dans un commissariat de police.

À Paris, en septembre 2017. © V.Fournier/Jeune Afrique-REA

À Paris, en septembre 2017. © V.Fournier/Jeune Afrique-REA

Publié le 10 avril 2018 Lecture : 1 minute.

François Compaoré avait été convoqué le 28 mars par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Il saura le 13 juin s’il sera extradé à Ouagadougou, comme le demande la justice burkinabè, qui souhaite l’entendre au sujet de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. Pour Pierre-Olivier Sur, son avocat, il est exclu que les juges français accèdent à cette requête.

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Le frère cadet de Blaise Compaoré réside toujours à Paris avec Salah, son épouse, et leurs enfants. Les autorités françaises lui ont temporairement retiré son passeport, et il doit se présenter deux fois par mois au commissariat de police. S’il peut voyager à l’étranger à condition d’obtenir l’autorisation du juge, il assure ne pas avoir l’intention de quitter le territoire jusqu’à l’énoncé du verdict.

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