Djibouti : bases militaires sous surveillance
Djibouti compte des bases militaires française, américaine, chinoise et japonaise, ce qui ne va pas sans entraîner quelques frictions.
![Un navire militaire chinois quitte la Chine pour Djibouti © Wu Dengfeng/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/04/10/sipa_ap22076879_000001-e1523378541473.jpg)
Un navire militaire chinois quitte la Chine pour Djibouti © Wu Dengfeng/AP/SIPA
La coexistence des bases militaires française, américaine, chinoise et japonaise à Djibouti ne va pas sans entraîner quelques frictions, que le président, Ismaïl Omar Guelleh, s’emploie à apaiser. Selon nos informations, le général Zakaria Cheikh Ibrahim, chef d’état-major de l’armée djiboutienne, a discrètement réuni le 2 avril le capitaine de vaisseau commandant la base chinoise et le général Thierry Duquenoÿ, patron des Forces françaises stationnées dans le pays, pour harmoniser les mouvements des deux contingents.
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Le lendemain, un avion-hélicoptère américain MV-22 Osprey s’est écrasé non loin de l’aéroport d’Ambouli et de la plage d’Arta après que son équipage a eu le temps de s’éjecter, obligeant les vols commerciaux d’Ethiopian Airlines et de Qatar Airways à rebrousser chemin. Cette fois, c’est Nancy Lacore, la commanding officer du Camp Lemonnier de l’US Army, qui a dû s’expliquer.
À noter que les incessants mouvements des aéronefs américains et français ont pour effet de dégrader la piste d’Ambouli, sans que Paris et Washington ne semblent décidés à prendre en charge les réparations.
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