Mondial 2026 : le Maroc part à la pêche aux voix pour soutenir sa candidature
Si le Maroc est officiellement candidat à l’organisation du Mondial 2026, les dirigeants du football africain sont encore rares à avoir soutenu son dossier. Les Marocains espèrent pourtant pas moins de 49 voix sur les 53 possibles…
« Je suis le président des 54 pays membres et je voudrais que mon engagement en faveur de la candidature du Maroc ne souffre aucun doute. C’est toute l’Afrique qui est directement concernée par cet engagement marocain », assurait Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football (CAF), lors du dernier congrès de l’instance, en février, à Casablanca. Mais les dirigeants du football africain qui ont exprimé leur soutien au royaume se comptent encore sur les doigts d’une main.
Le dernier en date n’est autre que Hani Abou Rida, président de la Fédération égyptienne, qui a suivi l’exemple de ses homologues tunisien et algérien. En Afrique subsaharienne, Rabat peut compter sur le Nigeria, la Guinée-Bissau et le Botswana. Une liste appelée à s’allonger, les Marocains espérant pas moins de 49 voix sur les 53 possibles.
Soutien de la Fédération française
Du Moyen-Orient, Fouzi Lekjaa a rapporté dans ses bagages le soutien de la Palestine. Un peu comme l’avait fait Moulay Hafid Elalamy le mois dernier de Jordanie, où il assistait à la réunion du comité exécutif de l’Association des nations de l’Asie de l’Ouest. Au nom de la solidarité arabe, le Maroc peut compter sur les voix de plusieurs pays de la région, comme le Qatar, qui affiche publiquement son soutien et voudrait même offrir au Maroc un stade modulaire. Même avec l’Arabie saoudite, les tensions se sont dissipées. En témoigne le tout récent selfie du roi Mohammed VI avec le prince héritier Mohamed Ibn Salman et le Premier ministre libanais, à Paris.
La France n’a qu’une voix, mais elle donnera peut-être un élan à l’Europe pour choisir le Maroc
La Fédération française de football (FFF), justement, apporte un précieux soutien à la candidature marocaine. « La France n’a qu’une voix, mais elle donnera peut-être un élan à l’Europe pour choisir le Maroc », a déclaré Noël Le Graët, président de la FFF. Un effet d’entraînement que pourraient aussi impulser la Belgique et la Russie, deux autres soutiens européens du dossier marocain, qui aura besoin, le 13 juin, de 104 voix pour obtenir la majorité simple.
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