Crash de l’avion militaire en Algérie : qui était à bord ?
En faisant 257 victimes, l’avion militaire qui s’est écrasé le 11 avril dernier à Boufarik, près de Blida, a engendré l’une des plus grandes catastrophes aériennes. Parmi les victimes, pour la plupart des militaires, figurent également trente Sahraouis, des diplomates, des patients ou des enfants.
Parmi les 257 victimes du crash de l’avion militaire algérien qui, le 11 avril, devait rallier Tindouf, figurent trente Sahraouis, dont quatre enfants.
Parmi eux, trois diplomates et des patients accompagnés de leurs proches, qui s’étaient rendus à Alger pour y recevoir des soins médicaux. Après l’accident, le ministère algérien de la Défense donnait un premier bilan officiel des victimes, composé des dix membres de l’équipage et des passagers, « dont la plupart sont des personnels de l’Armée nationale populaire ainsi que des membres de leurs familles », affirmait à l’AFP le ministère algérien de la Défense.
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Peu après le décollage de la base aérienne de Boufarik, près de Blida, un moteur a pris feu. Selon nos sources, le pilote, un lieutenant-colonel entré dans l’armée en 1995, a aussitôt alerté la tour de contrôle, avant de bifurquer pour s’écraser dans un champ, afin d’éviter les habitations.
Deuil national
Cette catastrophe est la 4e plus meurtrière au monde. Suite à l’accident, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a décrété un deuil national de trois jours à compter du 11 avril. Il a également « ordonné » que soit récitée en mémoire des victimes la Prière de l’absent le vendredi, après la grande prière musulmane hebdomadaire, selon un communiqué de la présidence relayé par l’agence de presse APS.
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