Guinée équatoriale-France : Ferluc, le Quai d’Orsay et l’ambassade

Cité par les autorités équato-guinéenne, le Français Dominique Calace de Ferluc est engagé dans un bras de fer judiciaire avec l’ambassade de Guinée équatoriale à paris depuis 2013.

Dominique Calace de Ferluc (lunettes), en décembre 2013. © DR

Dominique Calace de Ferluc (lunettes), en décembre 2013. © DR

Publié le 16 avril 2018 Lecture : 1 minute.

Cité dans l’enquête équato-guinéenne comme l’un des possibles commanditaires du coup d’État avorté contre Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (décembre 2017), le Français Dominique Calace de Ferluc est, depuis 2012, en conflit ouvert avec l’ambassade de Guinée équatoriale à Paris, à qui il réclame des documents prouvant qu’il y était chargé de communication.

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Dans une décision du 28 avril 2014, le conseil des prud’hommes lui a donné raison, mais le plaignant dit n’avoir toujours pas reçu lesdits documents.

Alerté dès 2013 par Alexis Zaïtra, l’avocat de Calace de Ferluc, le ministère français des Affaires étrangères a fait savoir, dans un courrier daté du 14 juin 2013, que la mission diplomatique de Guinée équatoriale serait « appelée sur ses obligations ».

Le 11 septembre 2015, le cabinet du ministère écrivait avoir « une nouvelle fois saisi [l’ambassade] par note verbale ». Et, le 2 novembre 2017, le service du protocole informait l’avocat d’une nouvelle intervention du Quai d’Orsay.

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