Burkina : les services en alerte face à la constitution d’un nouveau « front » jihadiste dans l’Est

Repérés fin mars par une patrouille de l’armée burkinabè, des jihadistes présumés ont été chassés avant de pouvoir s’implanter dans une forêt de l’est du pays. Craignant la constitution d’un nouveau « front » jihadiste dans cette zone stratégique, les services de sécurité sont en alerte depuis plusieurs semaines.

Patrouille des Forces armées nationales (FAN) burkinabè, à la frontière malienne. © Sophie Garcia | hanslucas.com

Patrouille des Forces armées nationales (FAN) burkinabè, à la frontière malienne. © Sophie Garcia | hanslucas.com

Publié le 16 avril 2018 Lecture : 1 minute.

Fin mars, une petite dizaine de jihadistes présumés, qui tentaient de s’implanter dans une forêt à l’est de Fada N’Gourma, au Burkina, ont été pris en chasse par une patrouille de l’armée. Certains ont été interceptés par les forces de sécurité nigériennes alors qu’ils tentaient de se replier au Niger voisin – où ils se trouvent toujours, en attendant leur éventuel transfert à Ouagadougou.

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Une zone stratégique

Ces dernières semaines, les services de sécurité burkinabè, déjà confrontés à de multiples attaques dans le Nord, le long de la frontière avec le Mali, s’inquiétaient de la constitution d’un nouveau « front » jihadiste dans l’est du pays. Selon une source au sein des renseignements, ce réseau avait monté un maquis dans la brousse dite d’Ougarou, une zone forestière giboyeuse parsemée de points d’eau, où ils pouvaient facilement se cacher et se ravitailler.

Ces hommes, qui disposaient d’un important armement, sont suspectés d’être derrière les attaques qui ont coûté la vie à un policier, mi-février, à Natiaboani, et à un agent des eaux et forêts, mi-mars, à Nassougou.

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