Ecobank : des actionnaires (enfin) apaisés
Le Directeur général d’Ecobank Ade Ayeyemi est parvenu à un exercice d’équilibriste : réconcilier les actionnaires du groupe.
Ecobank : la stratégie d’un géant panafricain
Trois ans après son arrivée à la tête du groupe bancaire panafricain, le nigérian Ade Ayeyemi fait le point sur sa stratégie et ses ambitions pour Ecobank.
D’autres avant Ade Ayeyemi ont tenté de réconcilier les influences parfois antagonistes des actionnaires d’Ecobank : Nedbank (21,2 %), Qatar National Bank (20,1 %), la Société financière internationale (IFC ; 14,1 %) et le fonds de pension sud-africain PIC (13 %). Souvent à leurs risques et périls : PIC a obtenu la tête du directeur général Thierry Tanoh, ancien d’IFC.
Plutôt que de rechercher un point d’équilibre permanent entre ces puissants investisseurs liés par aucun pacte d’actionnaires, Ade Ayeyemi donne plutôt à chacun d’eux un motif de satisfaction. QNB, en excédent de liquidités, se voit promettre un retour sur investissement satisfaisant. Aux spécialistes du développement d’IFC, Ayeyemi rappelle l’apport d’Ecobank à la croissance africaine. Avec PIC, il souligne la diversification géographique du groupe, notamment en zone francophone.
Vous n’entendez plus parler de crise. C’est la preuve que ça marche, glisse le manager nigérian
Tandis que le rapport annuel 2017 de Nedbank salue la « collaboration » avec Ecobank en vue de capter les transferts de fonds entre l’Afrique du Sud et le reste du continent, marché supérieur à un milliard d’euros par an. « Vous n’entendez plus parler de crise. C’est la preuve que ça marche », glisse le manager nigérian.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles