Angola : la garde rapprochée de João Lourenço
Le président angolais, qui sera reçu à l’Elysée le 28 mai, a, depuis sa prise de fonctions le 26 septembre 2017, écarté plusieurs caciques de l’ancien régime. Et s’est entouré d’autres piliers du MPLA, déçus par José Eduardo dos Santos.
Vice-président de José Eduardo dos Santos (2012-2017). Ancien patron de la compagnie pétrolière nationale Sonangol (1999-2012). Accusé par le Portugal de corruption d’agent public, a été écarté de la succession de l’ex-chef de l’État. Depuis, conseille Lourenço dans l’ombre.
Fernando Garcia Miala : l’œil et les oreilles
Général. Nommé à la mi-mars à la tête des services de renseignement. Limogé par dos Santos en 2006 alors qu’il dirigeait la branche extérieure de ces mêmes services, fut jugé pour « insubordination » et condamné en 2007 à quatre ans de prison.
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Ana Dias Lourenço : la dame de cœur
Première dame. Nièce du président de l’Assemblée nationale. A passé trois mois en prison en 1977. Ministre du Plan (1997-2012). Ancienne économiste à la Banque mondiale, proche des Américains. Conseille son époux sur les questions économiques.
Manuel Domingos Augusto : le missi dominici
Ancien journaliste. Ministre des Affaires étrangères, après avoir été secrétaire d’État. A été ambassadeur, notamment en Afrique du Sud, en Zambie et en Éthiopie, où il fut représentant permanent auprès de l’UA et de la CEA (2005-2010).
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