Côte-d’Ivoire : les soutiens de Guillaume Soro à Bouaké

Même s’il est vivement critiqué dans la seconde ville de Côte-d’Ivoire, ancien fief de la rébellion, l’ex chef rebel, Guillaume Soro y conserve toujours des soutiens politiques actifs. La forteresse Soro n’a pas perdu son bastion.

Guillaume Soro à Abidjan en décembre 2010. © Schalk van Zuydam/AP/SIPA

Guillaume Soro à Abidjan en décembre 2010. © Schalk van Zuydam/AP/SIPA

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Publié le 3 mai 2018 Lecture : 1 minute.

Dans les rues de Bouaké, le 12 octobre 2015. © Sylvain Cherkaoui/J.A.
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Côte d’Ivoire : Bouaké la rebelle

La deuxième ville de Côte d’Ivoire, Bouaké, cultive son indépendance à l’égard du pouvoir. Les grands partis se la disputent, avec un succès tout relatif.

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Ancien chef de la rébellion, Guillaume Soro n’échappe pas aux critiques des habitants de Bouaké, qui lui reprochent de les avoir abandonnés. Mais il dispose toujours d’appuis politiques solides dans la ville. Parmi eux, Fatoumata Traoré Diop, membre du RDR.

Issue d’une grande famille commerçante locale, cette ancienne directrice de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (RTI), qui a appartenu à la commission électorale, a échoué par deux fois à se faire élire députée à Bouaké (en 2011 et en 2016). Mais elle demeure un élément important du « dispositif » de Soro sur place.

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Le président de l’Assemblée nationale peut aussi compter sur Amadou Bamba, deuxième adjoint au maire : il appartient au Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (Raci), proche de l’ancien ministre.

Enfin, avant d’être placé en détention en octobre 2017, son directeur du protocole, Souleymane Kamagaté (alias Soul to Soul), était très actif à Bouaké.

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